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Plutôt que s'attacher à un bidon, la solution classique en solo, lorsque le bateau risque de se débarrasser du barreur et de continuer tout seul, est de s'attacher par un harnais au bateau. Je le faisais sur le Weta et sur l'Albatros, mais comme j'ai laissé mon harnais avec l'Albatros, je ne l'ai pas encore utilisée sur l'Open 500. Il faut dire que l'Open 500 sans barreur semble se mettre à la cape tout seul et que je ne suis pas encore sorti en solo dans des conditions difficiles sous spi.

Sur certains bateaux il y a le risque de ne pas pouvoir remonter à bord et de se noyer en étant trainé par son harnais, mais c'est tellement facile de remonter à bord de l'Open 500 !

Excuses moi Jaffar, mais c'est une grosse erreur,
le harnais, c'est pour les habitables, en dériveur, on est très très vite à l'eau surtout le barreur qui n'a que peu de surface à l'arrière pour 'tomber' qui plus est en solo.
Bref, se faire traîner par son bateau, à nos âge, c'est noyade assurée.
Tu n'as qu'à faire l'expérience, c'est facile par temps clair, mais par mer agité, c'est une toute autre histoire... Et regardes en régates musclées, personne ne s'attache...
Si en plus on se blesse en tombant, la traîne est la plus mauvaise des solutions. Alors que 'libre' dans l'eau même blessé, on peut au moins se maintenir hors de l'eau et appeler à la Vhf si pas de possibilité de regagner le bâteau, (c'est du vécu!).
Non non ne vous attachez jamais à un dériveur, (ok l'open est plus stable, mais pensez que vous pouvez être blessé en tombant).
Cordialement.

Minaouet,

Je suis bien d'accord, on ne s'attache jamais à un dériveur, ou à un cata. Pourquoi? parce-que le dériveur (ou le cata) sans équipage est instable par vent fort et voiles bordées et va quasi-automatiquement dessaler pas trop loin.

Le Weta, l'Albatros et l'Open 500 ont la particularité de pouvoir ruer, mettre le barreur à l'eau, se redresser et continuer tous seuls. J'ai dessalé deux fois en double et en solo avec le Weta et chaque fois il a chapeauté.

Remonter à bord du Weta non retourné peut être problématique et certains ont un dispositif spécial pour ce faire. Ce n'est le cas ni de l'Albatros ni de l'Open 500 pour lesquels remonter par l'arrière est on ne peut plus facile.

Pour l'Open 500 il me reste à trouver un bon point d'ancrage du harnais et de faire l'expérience que tu préconises (avec un équipier en mode passif). Je pense éventuellement faire un essai avec l'écoute de GV ancrée sur le bras tournant du taquet coinceur. Effectivement, le harnais ne simplifie pas les manœuvres et c'est pour cela que beaucoup de régatiers ne s'attachent pas. Beaucoup de marins noyés sont retrouvés la braguette ouverte et je parie que maintenant Isabelle Autissier s'attache lorsqu'elle va satisfaire ses besoins naturels lors d'une traversée solo.

Maintenant c'est vrai que l'on peut se blesser en tombant à l'eau et il est arrivé qu'un marin se noie au bout de son harnais sans pouvoir remonter seul à bord. S'attacher n'a pas que des avantages, il faut savoir estimer ou est la balance des risques. C'est un peu comme les débats de société de jadis lors de l'introduction de la ceinture de sécurité en voiture et il y avait alors beaucoup de personnes qui donnaient un poids exagéré aux quelques cas mythiques d'accidents où la personne est éjectée sans blessure grave alors que l'habitacle de la voiture fini bien broyé..

Maintenant revenons à ton bidon. En alternative, pourquoi ne pas porter sur soi en permanence sur son gilet 50N une petite VHF étanche ou à la limite un téléphone étanche? Si le gilet n'a pas de poches on peut aussi utiliser un tout petit sac à dos qui ne gène pas la manœuvre.

Pour les raisons déjà expliquées plus avant,
Cordialement,