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Hello,

Petit passage sur le billard pour Thaumas !
Après quelques années à fleurter ou pas avec les caillous, le bout de la dérive était bien abîmé : on voyait bien la fibre...)

Pas mal de ponçage, nettoyage, white spirit, puis l'opération délicate du gelcoat avec son catalyseur.
J'ai bien respecté le rapport de 2% de catalyseur puis bien mélangé et le durcissement commence assez rapidement avec quelques chose de bien pateux au bout de 15' et "inétalable". Dans mon cas j'aurai préféré un peu plus de temps... Car beaucoup de ponçage.

Jacques m'a donné quelques conseils notamment sur le type de papier à utiliser. Eviter les dexter Leroy Merlin et autres marques génériques. Ceux certes plus cher, les papiers YachtCare qu'utilise Jacques sont de qualité.

J'ai encore quelques retouches et 2/3 heures de ponçage, puis polissage et marine wax (finition) au programme





Antoine

Antoine

Merci pour ces info et la photo. On n'a pas la photo d'avant mais je comprend qu'il n'y avait pas de gros trous sur les arêtes comme pour mon bateau. Dans mon cas il a fallu utiliser de l'époxy pour reboucher les trous.

Ne lésine pas sur le ponçage qui définit la qualité de l'uni et donc de la glissance de la quille. Je préfère personnellement utiliser du papier à poncer humide en démarrant avec le 120 puis le 240 et le 400. Pour un fignolage supplémentaire, certains utilisent encore le 800 et le 1200 sur les appendices (quilles, dérives et safrans). Surtout ne pas oublier de tenir la cale à poncer avec la grande longueur dans le sens de l'écoulement de l'eau et de ne faire de mouvements que dans cette direction. Cette technique permet d'améliorer sensiblement la qualité de l'uni sans effort supplémentaire!

Ce serait intéressant de savoir comment tu as fait pour soulever le bateau par rapport à la remorque et dégager ainsi la quille.

Oui c'est majoritairement du gelcoat et un peu de résine qui ont sauté.
C'est bien ce que je comptais faire concernant le type de papier en allant progressivement vers un état proche de la finition (j'en suis pas encore là)
Ici au début sans la voiture, levé de 40 cm, l'étrave calée entre les patins. Pas besoin de descendre la dérive à fond. Je préfère toutefois laisser la remorque attelée à la voiture ce qui bloque la remorque : c'est ce que j'ai fait le lendemain lors du ponçage.

C'est intéressant car tu as donc l'avantage de pouvoir laisser le bateau plusieurs jours sous la potence, ce qui n'est pas mon cas.

On devrait éventuellement pouvoir travailler sur la quille de cette manière en soulevant le bateau avec un cric de chantier et en mettant des cales au bon endroit, mais beaucoup de détails ne sont pas faciles à mettre au point, surtout avec le support arrière monobloc.

En alternative, je considère peut-être un jour placer deux points d'ancrages sur les murs de mon garage et utiliser des palans pour lever le bateau si je devais de nouveau intervenir sur ma quille.